lundi 21 mars 2011

Evitez la surchauffe. 4e et dernière partie : Système de refroidissement liquide

Dans le cas d’applications industrielles nécessitant l’utilisation de lasers de puissance élevée mais aussi de lasers à gaz, il est conseillé d’opter pour un système de refroidissement liquide. C’est la circulation du liquide, qui souvent se résume à de l’eau, autour du laser qui permet de dissiper la chaleur produite. Les systèmes les plus simples libèrent la chaleur excédentaire dans l’environnement de travail. Une solution qui reste bon marché et souvent suffisante à refroidir des lasers industriels à gaz CO2. Mais, elle peut aussi rapidement se révéler insuffisante puisqu’il lui est impossible de refroidir le laser à une température inférieure à la température ambiante.
Pour plus d'efficacité, il est nécessaire d’opter pour un système relié au circuit de refroidissement d’eau de l’entreprise. Mais attention dans ce cas à mettre en place des systèmes de purification de l’eau qui permettront d’éviter d’abimer le laser.
Dernière solution : l’utilisation d’un système de refroidissement autonome, intégrant un compresseur permettant de réfrigérer le liquide et de contrôler ainsi la température du laser avec grande précision (0,1°C). Il devient alors possible de mettre en place une alerte capable de couper automatiquement le laser industriel en cas d’élévation anormale de la température. Mais, ces systèmes de refroidissement sont aussi les plus coûteux et demandent des opérations de maintenance régulières.

mercredi 16 mars 2011

Le marquage laser dans le secteur médical

Parmi les nombreuses applications du laser dans le secteur industriel, le marquage sur prothèses, implants et autres outils chirurgicaux figure en bonne position. En effet, là où indélébilité et biocompatibilité revêtent une importance toute particulière, les lasers, ne nécessitant ni l’usage d’encre, ni celui de solvant et rendant possible le travail en environnement stérile, se présentent comme des outils parfaitement adaptés aux impératifs de ce type d’applications. Au nombre des avantages de l’utilisation d’un laser industriel, dans ce cas, comme dans d’autre, on peut de plus compter : la garantie de finesse, de précision, de rapidité d’exécution et de répétabilité.
D’autre part, le marquage laser résiste aux produits chimiques et à la chaleur. Un avantage de taille pour les applications médicales. De quoi, en effet, procéder à la stérilisation des prothèses, implants et outils chirurgicaux sans crainte d’en effacer les marquages.
Et, pour garantir une totale innocuité du marquage, le choix de lasers fonctionnant en mode continu est recommandé. Car, en opérant par effet de recuit, ceux-ci permettent de marquer sans ablation de matière, laissant ainsi les surfaces totalement lisses. La continuité du faisceau laser provoque en effet un échauffement local de la matière à une température proche de sa température de fusion, un échauffement qui entraîne un changement de couleur. De quoi identifier et tracer prothèses, implants et outils chirurgicaux sur le long terme et sans introduire de creux ou de recoin susceptibles de devenir le nid de quelques microbes ou bactéries. Mais attention : un double passage du faisceau en un point peut malgré tout endommager la matière. C’est pourquoi les équipes de ES TECHNOLOGY ont développé, spécialement pour ce type d’application laser, une police de caractères spécifique, ne présentant pas de zone de conflit, ces zones sur lesquelles le faisceau laser passe habituellement par deux fois au cours d’un cycle de marquage.

Pour tout renseignement sur le marquage laser dans le secteur médical, n’hésitez pas à contacter nos spécialistes des applications laser industrielles : commercial@eslaser.com ou 05.56.64.40.29

mercredi 9 mars 2011

Evitez la surchauffe. 3e partie : Système de refroidissement thermoélectrique

Dans le cas de l’utilisation d’un laser à diodes de faible puissance, un système de refroidissement thermoélectrique peut se révéler suffisant à réguler la température du laser. Ces systèmes fonctionnent un peu sur le même principe que les systèmes de refroidissement liquide. Mais ici, ce sont des électrons (et non un liquide) qui servent à dissiper la chaleur produite par le laser. Avec un MTBF de 100 000 heures de travail, les systèmes de refroidissement thermoélectriques sont particulièrement fiables. Ils sont également compacts et précis (0,1°C) ce qui permet de les intégrer directement au cœur du laser à diode ou dans un système plus complexe dans le cas d’applications nécessitant plus de puissance. Toutes ces caractéristiques en font des systèmes de refroidissement de plus en plus prisés lorsqu’il s’agit d’applications laser à faible puissance.